Aide et suivi des blessés

Dès sa création en 2018, le suivi des blessés a constitué l’une des préoccupations majeures de l’UNC.
100 ans après, l’implication auprès de ceux qui ont été blessés dans leur chair, aussi bien en opérations extérieures qu’en service reste une priorité pour l’UNC. L’armée de Terre évalue à 12 500 le nombre de militaires blessés sur les théâtres d’opérations depuis 1993.
Le conseil d’administration national a décidé de créer un groupe de travail dit « des blessés ».
La première tâche de ce groupe a consisté à inventorier les différentes entités officielles (CABAT et leurs équivalents), les associations (Solidarité défense, Terre fraternité etc..) et à établir des coopérations pour éviter les doublons.
Par ailleurs, ce groupe de travail mène une réflexion sur les actions concrètes que les associations départementales et locales pourraient mettre en œuvre pour aider les blessés :
- Participer au « ratissage » des blessés en décrochage voire en perdition ...
- Aider à leur « resocialisation » en les entourant et en les aidant à la construction d’un projet personnel, notamment une reconversion éventuelle.
- Accompagner les blessés dans toutes les démarches administratives (dossier PMI, obtention de la carte du combattant, aides financières) auprès des organismes concernés.
- Apporter aux blessés ainsi qu’aux familles un soutien en cas d’hospitalisation et de soins.
En complémentarité avec les organismes officiels existants (ONACVG, cellules des blessés des armées, etc.)
Actuellement, ce groupe de travail met en place des correspondants « blessés » dans chaque association départementale UNC et contribue, dans la mesure du possible, à identifier des assistantes sociales et des médecins psychiatres susceptibles de venir en aide à nos camarades blessés.

Actions sociales

Les actions sociales de l'UNC L’Union nationale des combattants est née d’un don de 100 000 francs or, somme reçue d’une richissime veuve dont le mari et le fils unique venaient de donner leur vie pour la France. « Faites quelque chose pour nos poilus », avait-elle ajouté. L’action sociale est ancrée au plus profond des fondations. Elle est conduite par les départements qui transmettent leurs demandes au comité consultatif action sociale et solidarité. Ce comité, qui se compose de 18 membres, se réunit quatre fois par an à Paris. Le siège traite environ 330 dossiers par an. 16 000 actions sont conduites par les 100 départements où se trouve une fédération de l’UNC. Les aides suivantes sont donc accessibles à tout adhérent de l'UNC .
Elles peuvent être de deux types :

1. Les demandes de secours
Il s’agit d’identifier les personnes en difficulté financière ponctuelle et de leur venir en aide. Ces aides ponctuelles sont accordées en fonction des conditions de ressources, familiale et du type de dépense ponctuelle (achat d’appareillages, aide à l’installation de moyens plus adaptés facilitant la vie quotidienne). La mise en place d’un barème de référence permet d’assurer une équité de la répartition des aides. Ces aides sont actuellement plafonnées à 1000 euros pour garder le côté ponctuel de l’aide. Et tout cela discrètement, tout en sauvegardant la confidentialité de l’intéressé, pour garder sa confiance dans notre solidarité.

2. Les demandes d’aides sociales
Elles peuvent concerner des frais d’obsèques, une aide différentielle (maintien à domicile, complément financier pour travau.), une aide à la naissance, à la scolarité (rentrée des classes), un coup de pouce pour une reconversion ou encore une aide pour faciliter le départ en vacances des plus jeunes. Toutefois, si efficaces que soient les dispositions législatives réglementaires ou sociales concernant les anciens combattants, jamais une administration attentive ne remplacera le geste, la présence et la générosité discrète d’un camarade. Telle se présente l’action sociale de l’UNC.